Coléoptère invasif spécifique au palmier. Il affectionne particulièrement le Palmier des Canaries et le palmier dattier.
Symptômes d’une attaque, qui n’apparaissent que bien après le début de l’infestation :
La lutte contre le charançon rouge est régie par l’arrêté ministériel du 21 juillet 2010. C’est un ORGANISME DE QUARANTAINE, LUTTE OBLIGATOIRE EN TOUS LIEUX.
Un propriétaire de palmier infesté a l’obligation d’en faire la déclaration service du Ministère de l’agriculture en charge de la protection des végétaux sur le département (DRAAF PACA - 132 Boulevard de Paris -13003 Marseille. Tél. : 04.13.59.36.00 – E-mail : sral.13.draaf-paca@agriculture.gouv.fr) ou au Service Environnement de votre commune de résidence qui transmettra elle-même le signalement.
Dans un rayon de 100 m autour des palmiers infestés les traitements préventifs sont obligatoires et doivent être réalisés par une personne, entreprise ou service enregistré auprès du Service Régional de l’Alimentation (SRAL).
Deux produits sont utilisables :
Ces deux produits doivent être appliqués par pulvérisation sur la base des palmes et au cœur du palmier. Consultez le protocole d’application en annexe de l’arrêté du 21 juillet 2010.
Deux techniques sont utilisables :
Toute intervention d’éradication, d’assainissement et traitement doit être réalisée par une personne, entreprise ou service enregistré auprès du SRAL.
Consultez les protocoles en annexe de l’arrêté du 21 juillet 2010. Retrouvez la liste de ces personnes enregistrées pour la lutte contre le charançon sur : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Charancon-rouge-des-palmiers
Lépidoptère spécifique au palmier. Il s’attaque à plus de 20 espèces de palmiers mais on le trouve plus particulièrement sur Chamaerops humilis, Trachycarpus fortunei et Phoenix canariensis.
Quelques repères :
Certains produits phytopharmaceutiques de la gamme professionnelle autorisés pour l’usage ‘Arbres et arbustes d’ornement * traitement des parties aériennes * ravageurs divers’ présentent des efficacités intéressantes en lutte préventive. Renseignez-vous auprès de votre revendeur.
La chenille processionnaire du pin est la larve d'un papillon de nuit, le Thaumetopoea pityocampa. Elle fait partie de l'ordre des Lépidoptères, de la famille des Notodontidae et de sous-famille des Thaumetopoeinae.
Quelques repères :
Les chenilles processionnaires sont recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous-même (tonte de la pelouse, en essayant de détruire une procession...) peuvent provoquer une irritation chez les personnes et les animaux. La survenue d'effets sanitaires n'implique donc pas nécessairement un contact direct avec les insectes.
Ces poils, très légers et fragiles, se détachent très facilement dès que la chenille est inquiétée ou excitée et peuvent être emportés par le vent. Lorsque le poil se brise, dès le premier contact, la substance urticante et allergisante qu'il contient, la « thaumétopoéïne », se libère provoquant des démangeaisons très vives. Ces irritations se caractérisent par des érythèmes ou des éruptions prurigineux accompagnés parfois d'atteintes oculaires ou pulmonaires voire des réactions allergiques plus graves telles que les œdèmes de Quincke ou les chocs anaphylactiques.
Les poils sont très présents dans les nids et peuvent rester urticants pendant plusieurs années s'ils sont préservés de l'humidité. Dans le cas des animaux, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou bien des restants de nids avec leur museau, ils peuvent souffrir de divers symptômes. Il faut impérativement consulter un vétérinaire.
Symptômes de leur présence :
Traitement phytosanitaire biologique (aérien ou terrestre)
Traitement phytosanitaire chimique (terrestre)
Piégeage par confusion sexuelle
Seul le coucou s'attaque aux chenilles, parfois même dans leur nid, et la mésange chasse la première forme larvaire et parfois lorsqu'elles sont en procession.
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